Le travail du correcteur

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Le travail du correcteur


Que ce soit pour corriger un roman, un essai, un recueil de poèmes ou un livre illustré, le correcteur examine le texte sous plusieurs aspects : l’identification des fautes « simples » ou « coquilles », la correction de l’orthographe dite « grammaticale » (respect des accords), la correction du style s’il est défaillant (tournures lourdes…).

Le travail d’un lecteur-correcteur consiste tout d’abord à contrecarrer le fonctionnement habituel du cerveau humain, qui a pour particularité de compléter automatiquement les mots dont certaines lettres manquent ou ont été inversées, voire les phrases dans lesquelles un mot a été oublié... Si l’on excepte les erreurs « réelles » dues à une connaissance imparfaite de l’orthographe, c’est ce phénomène qui conduit à laisser des « coquilles » dans un texte. Vous pouvez réaliser une petite expérience grâce au texte présenté ici : exemples de fautes difficiles à détecter.

Pour venir à bout des coquilles, le correcteur peut désormais être assisté de logiciels capables de détecter des anomalies telles que « maisson », « toitrure », etc ., mais qui se révèlent impuissants à reconnaître la substitution de mots réellement existants, tels que « raison » à la place de « saison », « toiture » pour « voiture »… Les capacités de ces logiciels sont encore plus limitées en matière de syntaxe et de style.
Grâce à sa connaissance approfondie de la langue française, le lecteur-correcteur  corrige également les fautes de grammaire : mauvaise coordination, fautes d’accord… ;  les fautes de sens : impropriétés, notamment, qui consistent à employer un mot pour un autre ; les tournures maladroites ou fautives, qui résultent d’une mauvaise maîtrise de la syntaxe et altèrent le style.

Dans le cadre d’un processus de publication, le correcteur intervient également après réalisation de la maquette, juste avant que celle-ci ne parte chez l’imprimeur : il vérifie qu’aucune anomalie ne s’y est glissée (erreur de folio, portion de texte manquante à la fin d’un paragraphe, correspondance entre les entrées du sommaire et les niveaux de titres, etc.).

Son travail peut s’étendre à la vérification d’informations dans un ouvrage à caractère scientifique (dates d’événements historiques, lieux, graphies de patronymes ou toponymes…), à la mise en évidence d’incohérences dans un roman policier

Le domaine d’action du correcteur est donc vaste et diversifié ; son travail, long et exigeant, est le garant de la qualité finale du livre.

La correction d’un livre (roman, essai, théâtre…) en pratique


Dans un premier temps, le correcteur examine le texte afin d’estimer le travail requis, en respectant la demande de l’auteur ou de l'éditeur ; il fait une proposition chiffrée correspondant à ce travail.
Après accord de l’auteur, il se met à l’œuvre et intervient sur le fichier texte de l’ouvrage. Une fois la correction achevée, le texte est soumis à l’auteur, qui peut apporter ses propres modifications. Enfin, lorsque l’ouvrage est publié par un éditeur, le correcteur vérifie le texte maquetté, c’est-à-dire tel qu’il apparaîtra dans le livre.

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